
Lisa Leblanc au XXIIe festival du Snowking. (Crédit photo : Nicolas Servel)
Lisa Leblanc est montée sur la scène du château de neige, le 22 mars. Et elle a été chaleureusement accueillie.
C’est le SnowKing qui l’a invitée sur scène. Lisa Leblanc avait hâte de présenter son spectacle dans un château de neige. La coolest affaire qu’elle a fait de sa vie, admet-elle devant plus de 160 personnes.
Son nouvel album anglo lancé en septembre 2016, Why You Wanna Leave, Runaway Queen? a su satisfaire les Ténois qui se sont déchaînés avec elle.
Alors qu’elle avait switché au français pendant un temps pour l’écriture de ses chansons, l’artiste originaire de l’Acadie explique sa nouvelle direction.
« Y’a une toune qui est apparue, une coupe d’années passées en anglais et je ne savais pas trop quoi faire avec ça pis j’ai juste continué dans cette direction-là.Ça m’a ouvert plein de nouvelles avenues, parce que c’était une langue que j’écrivais un peu moins ça m’a permis de découvrir des trucs, et je pouvais aller dans une autre direction que je trouvais le fun. Ça change pas vraiment grand chose, le public francophone a été vraiment très généreux avec moi et m'a pas mal laissé carte blanche. »
L'artiste invitée dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie par l'Association franco-culturelle de Yellowknife ajoute qu'avec la présentation de son album anglophone, elle reste comme elle est : « Un moment donné, j'ai juste commencé à écrire des tounes en anglais mais reste que nos shows sont complètement bilingues donc ça change pas tant que ça, il y a plus de tounes en anglais, oui, mais il y a quand même beaucoup de tounes en français qu'on fait du premier album, donc c'est plus un show bilingue qu'anglo finalement. »
« On est quand même des minorités francophones. Pour moi c’est comme de revenir à la maison, on se comprend, on est dans un milieu anglo, mais on parle en français. C’est ça notre background et c’est le fun de pouvoir se retrouver ensemble, ça fait juste plus d’occasions pour nous autres de découvrir les franco-canadiens hors Québec. Je trouve juste que ça fait des beaux lieux de rassemblements et on a du fun, et c’est tout le temps juste comme cool de faire partie de ça et feeler que tu fais partie de la communauté. »
Si on creuse un trou dans la glace et on t’invite à te tremper dans l’eau glacée, tu portes la culotte ou pas ?
Non [Rires]. Elle ne porte pas la culotte.
On te propose de te dénuder de manière suggestive dans un château de neige pour un spectacle burlesque, est-ce que tu portes ta culotte ou pas ?
Euh… non.[Rires] Actually j’ai jamais été voir de Burlesque mais j’aimerais vraiment ça. Ça a l’air vraiment awesome.
Elle ne porte pas la culotte.
Tu te maries dans un igloo avec un trappeur, est-ce que c’est toi qui portes les culottes ?
Ça dépend du mari, je pense que j’ai assez d’attitude pour porter les culottes.
Elle porte la culotte.
Avec des propos recueillis par Nicolas Servel lors de l’entrevue
Tu portes la culotte ? diffusée sur les ondes de Radio Taïga.