
Sur scène : Santee Smith lors de sa prestation de NeoIndigenA à l’occasion des spectacles de célébration du 150e au NACC. (Crédit photo Sandra Inniss)
Pour la deuxième fois à Yellowknife, Santee Smith performe solo sur la scène du Northern Arts and Cultural Centre.
Santee Smith décortique d’abord Neo : nouveau, revisiter quelque chose. Indigena : connaissances autochtones et connexion aux enseignements anciens.
« Je passe à travers une série de transformation ; à un point je suis chasseuse, après je suis chassée. Je deviens l’animal qui est dévoré. »
Elle démontre cérémonies et réjuvénation, dévoilant la mort, alors que quelque chose d’autre connaît la vie.
Une performance exigeante physiquement, dans un paysage dansant dans le monde céleste, le monde sur terre et le monde souterrain. « Ce n’est pas une narration littérale. Je ne donne pas une narration aux spectateurs qui s’attendent à en avoir une. Les images sont fortes et résonnent avec les gens de différentes façons » explique l’artiste.
« C’est aussi une danse médicinale pour moi », pour connecter avec ses ancêtres de la Nation mohawk. Le soir du spectacle, dans le lobby, des cravates en tissus sont disposées afin que les spectateurs écrivent et pensent à ce qu’ils aimeraient dire ou demander à leurs ancêtres.
« Ça commence déjà en demandant et en reconnaissant notre passé et nos connexions. Ça ouvre les gens à être des membres actifs et à entrer dans l’espace », de dire Santee Smith.